Selon le directeur général de France Terre d'Asile, Pierre Henry, "il n'y a plus de place dans le camp de conteneurs" transformé en centre d'accueil pour les mineurs isolés du plus grand bidonville de France, vidé mercredi de ses autres habitants.
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Interrogé pour savoir si certains mineurs risquaient de dormir dehors mercredi soir, il a répondu: "c'est possible et je le regrette".
"Les enfants qui ne se sont pas enregistrés n'ont tout simplement aucun endroit où dormir", a renchéri Samuel Hanryon, porte-parole de Médecins sans frontières (MSF), en estimant leur nombre à "au moins plusieurs dizaines".
Famille en Grande-Bretagne
Un récent recensement effectué par France Terre d'Asile avant le début du démantèlement évaluait à près de 1300 le nombre de mineurs isolés dans le camp de Calais, dont 500 environ affirmaient avoir de la famille en Grande-Bretagne.
Au cours du démantèlement, le centre de conteneurs de la "jungle" ouvert en janvier par les autorités a été vidé de ses occupants pour laisser la place aux mineurs. L'idée est de les transférer ensuite le plus rapidement possible vers la Grande-Bretagne ou dans des centres d'accueil et d'orientation dédiés, ailleurs en France.
afp/fme