Ces discussions, du 7 au 11 novembre, réuniront au Mont Pèlerin (VD) le président de la République de Chypre Nicos Anastasiades (chypriote-grec) et le dirigeant chypriote-turc Mustafa Akinci, en présence de l'émissaire de l'ONU pour Chypre, le diplomate norvégien Espen Barth Eide.
Mustafa Akinci et Nicos Anastasiades négocient depuis mai 2015 pour mettre un terme à la division de cette île de Méditerranée orientale qui dure depuis 40 ans.
A l'issue d'une rencontre, les deux dirigeants ont exprimé l'espoir que "leur rencontre en Suisse ouvrira la voie à la dernière phase des discussions".
Divergences persistantes
Les négociations ont jusqu'ici permis de réaliser des progrès sur la gouvernance et le partage du pouvoir. Mais des divergences persistent sur la question des arrangements territoriaux, des droits de propriété et de la sécurité.
Selon le porte-parole de l'ONU, la rencontre en terre vaudoise "se concentrera sur la question territoriale, ainsi que sur toutes les autres questions en suspens".
ats/fb
Accord soumis à référendum
Tout éventuel accord de paix sera soumis à un référendum. En 2004, un plan de réunification avait été rejeté par les Chypriotes grecs lors d'un référendum alors qu'il avait été approuvé par les Chypriotes turcs.
L'île de Chypre est divisée en deux depuis l'invasion en 1974 de sa partie nord par la Turquie en réaction à un coup d'Etat visant à rattacher Chypre à la Grèce.
L'autorité de la République de Chypre, membre de l'Union européenne, ne s'exerce plus de facto que sur les deux-tiers sud de l'île, où vit la communauté chypriote grecque. La communauté chypriote turque vit dans la République turque de Chypre du Nord (RTCN, autoproclamée et reconnue seulement par Ankara).