L'exil du roi de la bière en Suisse coûte cher à la Belgique

"Cette somme astronomique correspond au précompte mobilier sur le dividende que Monsieur Van Damme perçoit d'AB Inbev. En sachant que ce dernier est passé de 15% à 30% en l'espace de cinq ans en Belgique, il n'y a pas mieux pour chasser les riches de chez nous!", explique Geert Noel, interrogé par Het Laatste Nieuws.

Car la presse belge soupçonne le quinquagénaire, dont le portefeuille est estimé entre 6 et 9 milliards d'euros selon un journaliste de RTBF, de vouloir très légalement bénéficier d'un forfait fiscal dans le canton de Vaud.

Interrogée par La Liberté jeudi, la syndique de Chéserex, Monique Locatelli, affirme qu'Alexandre Van Damme est "une personne comme une autre, qui s'est installée chez nous avec sa famille et qui veut y vivre tranquille".

Personnage mystérieux

Secret fiscal oblige, les autorités restent muettes sur le statut forfaitaire de ce nouvel habitant. La valeur moyenne du forfait vaudois s'établit toutefois à 160'000 francs suisses pour les riches étrangers sans activité lucrative. De quoi attirer, selon la presse belge, l'actionnaire individuel le plus important d'AB InBev, qui possède une bière sur trois consommées sur la planète.

Personnage mystérieux, craignant par dessus tout d'être kidnappé, Alexandre Van Damme a racheté le manoir de Bonmont, propriété de Dona Bertarelli, la soeur du milliardaire suisse Ernesto Bertarelli, avait-on appris fin août.

Fuyant les médias comme la peste - seules deux images de lui circulent! - il aurait également invoqué le climat de peur régnant en Belgique depuis les attentats de Bruxelles le 22 mars pour justifier son départ pour les bords paisibles du Léman.

jgal