Modifié

La Russie nie être à l'origine des frappes qui ont fait 28 morts à Idleb

De la fumée après un bombardement dans la province d'Idleb. [Keystone - AP Photo]
De la fumée après un bombardement dans la province d'Idleb (image d'illustration). - [Keystone - AP Photo]
La Russie n'a "rien à voir" avec les frappes aériennes contre une école dans la province syrienne d'Idleb, qui ont tué mercredi 22 enfants et six enseignants selon l'Unicef, assure Moscou jeudi.

Certains médias arabes et occidentaux "ont aussitôt accusé la Russie de cette tragédie, l'aviation russe, les forces armées syriennes, en déclarant directement que c'était un bombardement effectué par la Russie et la Syrie", a dénoncé la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.

"C'est un mensonge. La Russie n'a rien à voir avec cette terrible tragédie", a-t-elle affirmé.

La Russie "exige que le maximum d'attention soit accordé à cette tragédie et qu'une enquête soit ouverte immédiatement", a ajouté la porte-parole.

"Cette attaque peut s'apparenter à un crime de guerre"

De son côté, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a exigé jeudi une "enquête immédiate et impartiale" sur l'attaque d'Idleb. "Si elle est délibérée, cette attaque peut s'apparenter à un crime de guerre", a-t-il ajouté, cité par son porte-parole.

L'Unicef a annoncé que 22 enfants et six enseignants avaient été tués mercredi par des frappes aériennes sur une école dans la province d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, sans dire par qui ces frappes avaient été effectuées.

La province d'Idleb est un bastion de Jaich al-Fatah (l'Armée de la conquête), coalition regroupant des rebelles islamistes et des djihadistes de Fateh al-Cham, anciennement Front al-Nosra, jusqu'à sa rupture officielle avec Al-Qaïda.

afp/tmun

Publié Modifié

Au moins six enfants tués à Alep

Au moins six enfants ont été tués et 15 blessés jeudi en Syrie par des tirs de roquettes des rebelles sur des quartiers sous contrôle gouvernemental à Alep, ont rapporté les médias officiels.

Le même jour dans la ville rebelle de Douma, près de Damas, au moins huit personnes ont été tuées, dont un enfant, par des bombardements du régime, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.

Damas refuse toute aide en novembre à Alep

Le gouvernement syrien refuse toute aide à Alep-Est en novembre. L'ONU s'est dit "déçue", mais estime que ce refus ne provoque aucune tension entre l'organisation et la Russie sur ce sujet.

De son côté, l'Union européenne a approuvé jeudi des sanctions supplémentaires contre la Syrie, visant dix hauts responsables du régime du président Bachar al-Assad accusés de prendre part à "la répression violente exercée contre la population civile", selon un communiqué.