C'est le colonel américain John Dorrian, porte-parole militaire de la coalition internationale, qui l'a annoncé. Après cette pause, "la marche sur la ville de Mossoul reprendra", a-t-il affirmé, précisant que cet arrêt temporaire faisait partie du plan initial.
Pour l'heure, les troupes irakiennes "se repositionnent, se rééquipent et font du nettoyage" dans les zones conquises. Selon le colonel, il s'agit d'adapter le dispositif irakien aux tactiques et aux décisions prises jusqu'à présent par l'ennemi.
Démenti des militaires irakiens
Quelques heures seulement après cette annonce de la coalition, un communiqué militaire irakien a indiqué au contraire "que les opérations militaires continuaient" sur le terrain.
John Dorrian a par ailleurs informé lors d'une vidéo-conférence depuis Bagdad que la coalition internationale qui, elle, continue ses bombardements, avait déjà utilisé près de 2500 "bombes, missiles, obus ou roquettes guidées" contre les djihadistes de l'EI.
ats/kg
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Exode massif
Depuis le début de l'offensive sur Mossoul le 17 octobre, l'avancée des forces irakiennes a permis de resserrer l'étau sur la ville par le nord, l'est et le sud, mais le nombre de personnes fuyant le groupe EI augmente et le spectre d'un déplacement massif de civils grandit. Selon l'Organisation internationale pour les migrations, 16'566 personnes ont été déplacées depuis le début des opérations.