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L'Islande est appelée aux urnes pour tourner la page des "années fric"

Le ministre des Finances Bjarni Benediktsson (à gauche) et la leader du Parti Pirate Birgitta Jonsdottir lors du dernier débat télévisé. [Geirix]
Le ministre des Finances Bjarni Benediktsson (à gauche) et la leader du Parti Pirate Birgitta Jonsdottir lors du dernier débat télévisé. - [Geirix]
Les Islandais sont appelés samedi à se prononcer pour des législatives anticipées qui pourraient voir le parti Pirate d'inspiration libertaire et la gauche hisser leur drapeau sur le toit du Parlement.

Si, comme les sondages le laissent à penser, la coalition gouvernementale de droite sortante est battue, l'Islande aura connu le troisième virement de bord politique depuis 2009, les électeurs faisant depuis le pari de l'alternance.

Emmenés par une militante de WikiLeaks, Birgitta Jonsdotti, les Pirates, donnés autour de 20% derrière le Parti de l'indépendance (droite sortante) mais devant le mouvement Gauche-Verts, pourraient, pour la première fois, avoir les cartes en main pour former un gouvernement.

Les Panama Papers pourraient peser lourd

On assiste dans le pays à un rejet croissant des partis traditionnels. Un rejet qui trouve ces origines dans la crise financière de 2008 doublée du scandale des Panama Papers qui a emporté en avril le Premier ministre Sigmundur David Gunnlaugsson (Parti du progrès), dont le nom figurait sur une liste de 600 Islandais titulaires d'un compte offshore.

Malgré sa démission et l'implication de plusieurs ministres dans ce scandale, le gouvernement de centre-droit s'était maintenu au prix d'un remaniement cosmétique.

afp/kg

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