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Au Venezuela, gouvernement et opposition ouvrent des discussions

La table des pourparlers. De gauche à droite, l'envoyé du Vatican Claudio Maria Celli, le président Nicolas Maduro, le secrétaire général de l'Union des nations sud-américaines Ernesto Samper et l'ancien Premier ministre espagnol Jose Luis Zapatero. [EPA/Keystone - Miguel Gutierrez]
La table des pourparlers. De gauche à droite, l'envoyé du Vatican Claudio Maria Celli, le président Nicolas Maduro, le secrétaire général de l'Union des nations sud-américaines Ernesto Samper et l'ancien Premier ministre espagnol Jose Luis Zapatero. - [EPA/Keystone - Miguel Gutierrez]
Le gouvernement vénézuélien et l'opposition se sont mis d'accord sur un calendrier de discussions destinées à résoudre la grave crise politique que traverse le pays, a annoncé lundi l'envoyé du Vatican Claudio Maria Celli.

Ces discussions sont destinées à résoudre la grave crise politique que traverse le pays. Cette annonce a été faite à l'issue d'une rencontre entre des représentants du président Nicolas Maduro et de l'opposition de centre droit, avec la médiation du Vatican et de l'Unasur (Union des nations sud-américaines).

L'opposition cherche par tous les moyens à faire partir le président socialiste, qu'elle juge responsable de l'une des pires crises économiques de l'histoire du pays.

Quatre thèmes

Les thèmes abordés sont "Paix, respect de l'état de droit et de la souveraineté", "Vérité justice, droits humains, dédommagements des victimes et réconciliation", "Economique et social" ainsi que "Etablissement de la confiance et calendrier électoral".

"Dans l'objectif de maintenir et préserver un climat de paix et d'entente, le gouvernement et l'opposition se sont engagés à réduire l'agressivité dans le ton du débat politique", a indiqué Claudio Maria Celli.

Les parties sont convenues de se retrouver le 11 novembre à Caracas.

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ats/ebz

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"Marche pacifique" jeudi

L'opposition a appelé à une "marche pacifique" jeudi vers le palais présidentiel de Miraflores, un lieu hautement symbolique. Le 11 avril 2002, une manifestation y avait viré au coup d'Etat et le président Chavez en avait été délogé durant trois jours.

Cette manifestation a pour but de signifier au président le résultat du vote du parlement, prévu juste avant, sur la procédure lancée à son encontre pour "manquements au devoir de sa charge". La MUD étant majoritaire à l'Assemblée nationale, ce résultat fait peu de doute. M. Maduro y a été convoqué mardi pour le lancement du processus.