Au réveil d'une nuit traversée de détonations et de pétarades, une épaisse fumée enveloppait la ville, masquant le paysage, s'insinuant dans les foyers et jusque dans les tunnels du métro.
Pour la première fois dans la ville, la barre record de 1000 microgrammes de particules fines par mètre cube d'air a été dépassée dans un quartier du sud de Delhi - soit bien au-delà de dix fois les seuils recommandés par l'Organisation mondiale de la santé.
Risque sérieux
"Presque 60-70% de la fumée vient des pétards", a déclaré Gufran Beig, scientifique en chef à l'institut de prévision et de recherche de la qualité de l'air, indiquant que cette situation était attendue car Diwali, la fête des lumières, est réputée pour être l'une des périodes les plus polluées de l'année.
L'air vicié pose "un risque sérieux" de problèmes respiratoires pour les personnes vivant à Delhi, ont averti les autorités, conseillant aux habitants d'éviter les activités physiques en extérieur.
afp/pym
Enfants en danger
A une semaine de la conférence de l'ONU sur le climat qui doit se tenir à Marrakech au Maroc, l'Unicef a publié lundi un rapport sur les dangers de la pollution atmosphérique pour la santé des enfants.
Il en ressort qu'un enfant sur sept dans le monde, soit 300 millions, est exposé à un air toxique qui dépasse jusqu'à six fois les normes internationales. Le plus important contingent d'enfants ainsi à risque est situé en Asie du Sud.