Aucun chiffre officiel n'a été communiqué sur le nombre de ces "sfollati", les sans-abri contraints depuis un peu plus de deux mois de quitter leur maison, détruite ou considérée comme trop à risques pour y rester.
Mais la protection civile a indiqué lundi être venue en aide à plus de 15'000 personnes, frappés dimanche par ce séisme de magnitude 6,5 dont l'épicentre se trouvait à six kilomètres au nord de Norcia, bourgade pittoresque classée parmi les 150 plus beaux villages d'Italie.
Cette région montagneuse du centre de la péninsule est l'une des nombreuses zones sismique à risque de l'Italie.
Structures d'urgence
Quelque 1100 personnes sont toujours hébergées dans des structures d'urgence depuis le 24 août. Mais les estimations dans la presse italienne vont de 30 à 40'000 personnes désormais sans toit.
Jusque-là épargnée par le séisme du 24 août, qui avait fait près de 300 morts, et celui de mercredi, la petite ville de Norcia s'est réveillée lundi, désertée par ses habitants. A Norcia, beaucoup de maisons sont encore debout, mais les autorités doivent les inspecter une par une pour s'assurer de leur viabilité. Un travail long et minutieux déjà entamé après le séisme mercredi et qu'il faut reprendre à zéro.
"Je crois qu'il y a 3000 personnes qui ont besoin d'être relogées. Nous avons trouvé des structures comme des gymnases où on va mettre des brancards. Mais ce n'est pas une solution qui peut durer plusieurs jours", a expliqué Paolo Mancinelli, responsable de la logistique à la protection civile de la région de l'Ombrie.
ats/ebz
Conseil des ministres extraordinaire
Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a convoqué un conseil des ministres extraordinaire, qui se tiendra dans la journée, pour décider des premières mesures.
Dimanche, il a promis devant la presse que "chaque église, chaque maison, chaque magasin" seraient reconstruits.