Michel Aoun a été élu par 83 des 127 députés présents. 36 ont voté blanc tandis que 8 bulletins étaient déclarés nuls. L'ex-général a été élu au second tour après n'avoir pas réussi à obtenir les deux tiers des voix au premier.
Cette élection met fin à 29 mois de vide institutionnel, car le Liban n'avait plus de président depuis mai 2014 en raison des profondes divergences qui paralysaient la vie politique, notamment à cause du conflit ravageant la Syrie voisine.
Volte-face
Le nouveau président a prêté serment avant de rejoindre pour six ans non renouvelable le palais présidentiel de Baabda, d'où il avait été chassé il y a 26 ans par l'armée syrienne. Il devient le troisième général à accéder à la magistrature suprême.
Michel Aoun est un ancien héraut de la lutte contre le régime syrien qui a ensuite effectué une volte-face en se rapprochant du Hezbollah allié de Damas.
afp/pym
Les présidents iranien et syrien félicitent Michel Aoun
Le président syrien Bachar al-Assad a félicité lundi son homologue libanais Michel Aoun pour son élection, souhaitant que celle-ci contribue "à renforcer la stabilité" du Liban, a rapporté l'agence officielle syrienne.
L'Iran, qui soutient le puissant mouvement chiite Hezbollah au Liban, a rapidement salué l'élection lundi de Michel Aoun à la tête de l'Etat libanais, a rapporté l'agence officielle Irna. Le président iranien Hassan Rohani a appelé le nouveau président libanais pour le "féliciter".