Le président Nicolas Maduro, contre lequel l'opposition voulait lancer une procédure pour "manquements aux devoirs de sa fonction", est accusé d'être responsable de la grave crise qui frappe le Venezuela.
Cette décision n'est pas une "capitulation" mais vise à trouver une solution, a souligné le président de l'Assemblée nationale Henry Ramos Allup.
"Marche pacifique" suspendue
L'opposition a également annoncé jeudi la suspension de la "marche pacifique" prévue jeudi vers le palais présidentiel de Miraflores. Cette décision est intervenue à la demande du Vatican, qui joue le rôle de médiateur dans le fragile dialogue entamé dimanche entre le gouvernement et une partie de l'opposition.
Après quasiment un an de grave crise politique, des représentants des deux camps sont tombés d'accord dans la nuit de dimanche à lundi sur un calendrier de discussions, sous les auspices du Vatican et de l'Union des nations sud-américaines (Unasur).
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agences/jvia
Le Venezuela vit l'une des pires crises économiques de son histoire, asphyxié par la chute des cours du brut, source de 96% de ses devises. L'inflation, aggravée par les pénuries, y est devenue totalement incontrôlable : elle devrait atteindre 475% cette année, selon le FMI, puis 1.660% en 2017.