Dans ce document de 355 pages intitulé "La Prise de contrôle de l'Etat", la médiatrice de la République, chargée du bon usage des deniers publics, "porte à l'attention du Parquet" et de l'unité d'élite de la police sud-africaine "les problèmes identifiés dans ce rapport où il semble que des crimes ont été commis".
Trafic d'influence présumé
L'ex-médiatrice - elle a quitté ses fonctions mi-octobre - recommande la désignation d'une commission pour enquêter sur un possible trafic d'influence politique exercé par une riche famille proche du président Jacob Zuma.
La publication du rapport avait été suspendue le 14 octobre par un recours du président Zuma. Mais mercredi, l'avocat de Jacob Zuma a annoncé que ce dernier faisait marche arrière.
Marche d'opposition
Des centaines d'opposants ont manifesté mercredi à Pretoria, réclamant le départ du chef de l'Etat. La police a tiré des balles en caoutchouc et utilisé des canons à eau contre les manifestants devant le palais présidentiel.
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