Ils comptent parmi les Afghans restés le plus longtemps prisonniers dans la base américaine. Certains y sont encore détenus, alors que d'autres ont récemment été transférés aux Emirats arabes unis.
L'armée américaine n'a pas été en mesure d'étayer la moindre accusation portée contre eux, selon l'AAN, l'Afghanistan Analysts Network, une organisation à but non lucratif.
Ces cas mettent en lumière les dangers de la détention arbitraire, une pratique susceptible d'aboutir à des erreurs judiciaires, dit l'AAN dans un rapport intitulé "Kafka à Cuba".
Arrestations basées sur des rumeurs
Parmi les huit détenus en question figurent un vendeur de fleurs en plastique, un concierge et un épicier, accusés d'appartenir au réseau Al-Qaïda, d'être un financier des talibans ou encore d'appartenir à une cellule d'artificiers d'Al-Qaïda.
Le rapport souligne qu'aucun des huit hommes n'a été capturé sur le champ de bataille. Six ont été livrés à l'armée américaine par les armées pakistanaise ou afghane et deux arrêtés sur dénonciation.
agences/br