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La fondation Clinton critiquée pour ne pas avoir annoncé un don du Qatar

Hillary Clinton et le Premier ministre qatari lors d'une conférence de presse à Doha en 2011.
Hillary Clinton et le Premier ministre qatari lors d'une conférence de presse à Doha en 2011.
Hillary Clinton n'a pas informé le secrétariat d'Etat comme elle s'était engagée à le faire lorsque la fondation qui porte son nom a reçu un don du Qatar, alors qu'elle dirigeait la diplomatie américaine.

Des responsables politiques qataris s'étaient engagés en 2011 à verser un million de dollars pour célébrer le 65e anniversaire de Bill Clinton et ils devaient lui remettre le chèque en personne l'année suivante, montre le contenu d'un courriel adressé par la fondation à John Podesta.

Ce courriel fait partie des milliers de messages piratés de John Podesta, qui dirige l'équipe de campagne de la candidate démocrate, et qui ont été divulgués le mois dernier par WikiLeaks.

Lorsqu'elle est devenue secrétaire d'Etat en 2009 , Hillary Clinton a signé un document par lequel elle s'engageait à informer le comité d'éthique du secrétariat d'Etat afin qu'il puisse, le cas échéant, exprimer ses préoccupations.

Silence autour du don

Contactée le mois dernier, la fondation Clinton avait alors refusé de confirmer l'existence de ce don. Ni l'ambassade qatarie aux Etats-Unis ni le conseil des ministres de l'émirat n'ont accepté de l'évoquer.

Selon le site internet de la fondation, qui dresse la liste des donateurs par rapport à leur contribution, le gouvernement du Qatar a versé entre 1 et 5 millions de dollars.

La fondation a annoncé qu'elle n'accepterait plus de dons en provenance de gouvernements étranger si Hillary Clinton était élue et qu'elle démantèlerait les programmes dépendant de gouvernement étrangers.

>> Lire aussi : Du fisc aux emails, le déluge de scandales de l'élection américaine

reuters/mre

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Melania Trump a travaillé sans permis

Melania Trump, actuelle épouse du candidat Donald Trump, a été payée plus de 20'000 dollars pour un travail de mannequin, alors qu'elle n'avait pas l'autorisation légale pour travailler aux Etats-Unis, révèle AP ce samedi.

Donald Trump a toujours affiché une ligne dure sur l'immigration et les travailleurs illégaux. Melania Trump, qui a reçu une green card en 2001, est devenue citoyenne américaine en 2006. Elle a toujours affirmé être arrivée légalement dans le pays et n'avoir jamais violé les lois concernant son statut d'immigrée.