Les manifestants scandant des appels à la démission et brandissant des pancartes cherchaient à se diriger vers la Maison-Bleue, siège de la présidence, encadrés par 20'000 policiers.
Park Geun-Hye avait, la veille, demandé pardon à ses concitoyens pour une affaire impliquant l'une de ses amies de longue date soupçonnée d'être une conseillère occulte, Choi Soon-Sil.
Confiance au plus bas
La conseillère, qui a été arrêtée jeudi pour fraude et abus de pouvoir, aurait profité de son ascendant pour spolier des groupes industriels.
La présidente, qui a promis de coopérer avec la justice, s'est séparée de plusieurs conseillers, dont l'un a été arrêté jeudi pour divulgation d'informations confidentielles. Sa cote de confiance est tombée à 5%, ce qui est sans précédent pour un chef d'Etat sud-coréen.
afp/reuters/mre
Démission peu probable
Il est peu probable que Park Geun-Hye démissionne. Les analystes estiment généralement qu'elle terminera tant bien que mal son mandat avec une légitimité très diminuée, affaiblie, outre le scandale Choi, par le ralentissement de la croissance sud-coréenne, la montée du chômage et les tensions militaires avec la Corée du Nord.