Paillettes ou discipline, le sprint final des candidats à la Maison Blanche
A quatre jours du scrutin présidentiel américain, la démocrate Hillary Clinton et le républicain Donald Trump entament leur ultime week-end de campagne pour séduire les derniers indécis.
Les deux candidats quadrillent inlassablement les Etats-Unis, enchaînant les meetings pour lancer un dernier appel à la mobilisation. Côté démocrate, les stars Beyoncé et Jay Z ont donné le coup d'envoi du week-end vendredi soir, dans un grand concert avec d'autres rappeurs à Cleveland, bastion démocrate de l'Ohio.
Dans cette atmosphère survoltée de 10'000 personnes et inédite pour Hillary Clinton, cette dernière a pris la parole quelques minutes, sans épiloguer sur son programme mais en rappelant les horaires et l'adresse du bureau de vote le plus proche, déjà ouvert.
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Trump remplit les salles
A Hershey, en Pennsylvanie, Donald Trump a rempli à nouveau une salle de 13'000 personnes. Depuis l'an dernier, l'homme d'affaires est le seul à rassembler des foules aussi importantes.
"Et au fait, je n'ai pas eu besoin d'amener J-Lo (Jennifer Lopez) ou Jay Z, je suis ici tout seul!" a-t-il ironisé, tentant de percer le "pare-feu" d'Hillary Clinton, qui a mené jusqu'ici dans les sondages de ce grand Etat.
Après une campagne marquée par les insultes et les dérapages incontrôlés, Donald Trump semble miser sur la discipline. "Gentil et calme. N'est-ce-pas? Reste concentré, Donald, reste concentré. Pas de digressions Donald, pas d'excès", s'est-il dit à lui-même à voix haute mercredi soir lors d'un rassemblement.
Hillary Clinton doit commencer la journée de samedi à Miami et la terminer à Philadelphie, avec un concert de la chanteuse Katy Perry. Donald Trump a lui prévu de traverser le pays, de Tampa, en Floride, au Colorado, en passant par la Caroline du Nord et le Nevada.
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ats/evn/mo
Publié
Légère avance de Hillary Clinton dans les sondages
La démocrate de 69 ans conserve un mince avantage de 2,3 points en moyenne sur le milliardaire populiste de 70 ans.
Donald Trump est toutefois porté par un rebond soudain dans les Etats-clés où se jouera véritablement l'élection, et qui lui font croire qu'une surprise est possible mardi soir.