Donald Trump et Hillary Clinton mettent un point final lundi à une campagne présidentielle américaine âprement disputée. La démocrate a vu dimanche disparaître la menace de poursuites dans l'affaire de ses courriels.
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Dans le sprint final, la démocrate a quadrillé les Etats-Unis pour séduire les derniers indécis, en multipliant notamment ses apparitions avec des stars américaines (Beyoncé, Katy Perry ou LeBron James). Souvent vue comme la candidate préférée de Wall Street, présentée comme une va-t-en-guerre, l'ex-First Lady a tenté de gommer les aspects les plus controversés de son image.
Expérience contre populisme
La bataille a été plus difficile que prévu face à Donald Trump, milliardaire populiste sans expérience politique, qui se présente comme l'outsider anti-establishment. Ce dernier a capitalisé sur la colère et les frustrations de certains Américains inquiets de la mondialisation et des changements démographiques.
L'homme d'affaire a ainsi promis des solutions simples à tous les problèmes complexes. Il a par ailleurs menti, insulté les femmes, les Mexicains, les Noirs, les musulmans ou promis de bâtir un mur à la frontière mexicaine.
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Mélanie Ohayon avec agences
Sondages serrés
HillaryClinton est à 44,9% des intentions de vote au niveau national contre 42,7% pour Donald Trump, selon la moyenne des plus récents sondages établis par RealClearPolitics (RCP).
En Floride, Etat-clé sans lequel Donald Trump ne devrait pas pouvoir l'emporter, Hillary Clinton est à 47-46%.
Dans l'Ohio, Donald Trump est à 46,3% contre 43,5% pour sa rivale, et en Caroline du Nord, il mène aussi avec 47,3% contre 45,8%.