Modifié

Bolides saisis à Genève, la Guinée équatoriale dénonce une conspiration

Des véhicules de luxe appartenant à Teodorin Obiang Nguema ont été séquestrés dans la zone de fret de l'aéroport de Genève. [Keystone - Laurent Gillieron]
Des véhicules de luxe appartenant à Teodorin Obiang Nguema ont été séquestrés dans la zone de fret de l'aéroport de Genève. - [Keystone - Laurent Gillieron]
Le gouvernement de Guinée équatoriale a accusé "certaines institutions de France et de Suisse" de "conspiration" contre Teodorin Obiang Nguema, vice-président du pays et fils du chef de l'Etat.

Le Ministère public genevois a annoncé jeudi avoir ouvert une procédure pénale à l'encontre de Teodorin Obiang, prévenu de blanchiment d'argent. Dans le cadre de cette procédure, 11 véhicules ont été séquestrés dans la zone de fret de l'aéroport de Genève.

>> Lire : Onze bolides de luxe du fils du président de Guinée équatoriale séquestrés à Genève

Malabo dénonce les séquestrations

Ces véhicules "n'appartiennent pas au vice-président de la Guinée équatoriale; ils appartiennent à une entreprise équato-guinéenne (...) Nous exigeons de rendre immédiatement ces véhicules à l'entreprise de la Guinée équatoriale qui est la vraie propriétaire de ces derniers", ont affirmé les autorités de Malabo lundi soir.

"Le gouvernement de la Guinée équatoriale accuse certaines institutions françaises et suisses de mener de manière délibérée, les derniers jours, une campagne médiatique féroce pour dénigrer l'image internationale du vice-président de la Guinée équatoriale", ajoute le texte.

ats/aman

Publié Modifié

Longs démêlés avec la justice française

La justice française s'intéresse aussi de près à Teodorin Obiang. Accusé de s'être bâti indûment en France un patrimoine considérable, il doit être jugé à partir du 2 janvier à Paris dans l'affaire des "biens mal acquis".

Agé de 47 ans, promu vice-président fin juin par son père Teodoro Obiang Nguema, au pouvoir depuis 37 ans, il est poursuivi pour blanchiment d'abus de biens sociaux, de détournement de fonds publics, d'abus de confiance et de corruption.