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Un djihadiste identifié comme donneur d'ordre des attaques de Paris et Bruxelles

(Photo d'illustration) Un policier belge en faction dans le quartier d'Etterbeek, lors d'une opération en lien avec les attentats de Paris et Bruxelles. [AFP - THIERRY CHARLIER]
(Photo d'illustration) Un policier belge en faction dans le quartier d'Etterbeek, lors d'une opération en lien avec les attentats de Paris et Bruxelles. - [AFP - THIERRY CHARLIER]
Un djihadiste belgo-marocain a été identifié par les enquêteurs comme l'un des coordinateurs depuis la Syrie des attentats de Paris et Bruxelles, a-t-on appris mardi de sources proches de l'enquête.

Les enquêteurs pensent que derrière le nom de guerre "Abou Ahmad" cité dans les investigations se cache un vétéran du djihad, aujourd'hui membre de l'organisation Etat islamique qui avait revendiqué les attentats du 13 novembre à Paris et ceux du 22 mars à Bruxelles.

Son identité a récemment pu être recoupée par les enquêteurs qui l'ont identifié comme un homme belgo-marocain de 32 ans. Il serait le seul donneur d'ordre établi en Syrie à avoir laissé des traces de son implication dans la vague d'attaques qui a endeuillé les deux capitales européennes.

Recruteur

Le nom de l'homme avait déjà été évoqué dans la presse comme un possible "cerveau" des attaques de Bruxelles, rappelle Le Monde mardi.

Le quotidien précise qu'il est soupçonné d'être le coordinateur des attaques et le recruteur notamment des deux kamikazes qui ont déclenché leurs ceintures d'explosifs aux abords du Stade de France à Saint-Denis le 13 novembre 2015.

sbad, avec afp

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Un an après, encore 600 suivis psychologiques

Une vingtaine de personnes sont toujours hospitalisées et 600 autres suivies pour des troubles psychologiques un an après les attentats du 13 novembre 2015, a indiqué mardi la secrétaire d'Etat chargée de l'Aide aux victimes.

"Il y a aujourd'hui une vingtaine de personnes qui sont encore hospitalisées", a dit Juliette Méadel sur France 2. "Sur ces 20, il y en a onze qui sont en hôpital de jour, neuf qui (y) sont encore à temps plein".

"Et n'oublions surtout pas qu'il y a aujourd'hui 600 personnes qui sont encore suivies pour des troubles psychologiques", a-t-elle ajouté, soulignant que ces troubles "profonds et parfois invisibles" produisaient des conséquences dramatiques sur l'état de santé.