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"Not my president", les défilés anti-Trump reconduits dans les rues américaines

"Not my president", les manifestations anti-Trump inondent les rues aux Etats-Unis
"Not my president", les manifestations anti-Trump inondent les rues aux Etats-Unis / L'actu en vidéo / 1 min. / le 10 novembre 2016
La police a mis en place des barrières de sécurité jeudi devant le nouvel hôtel de Donald Trump à Washington, sur fond de nouvelles manifestations dans plusieurs villes du pays contre le président élu.

Après les rassemblements anti-Trump de mercredi dans au moins dix villes américaines de Boston à Berkeley, où les participants ont scandé "Ce n'est pas mon président!" et "Non à Trump!", de nouvelles manifestations ont eu lieu jeudi à San Francisco mais aussi au Texas et à New York.

A San Francisco, plus de 1000 étudiants ont fait l'école buissonnière jeudi matin pour aller défiler dans le quartier financier en agitant des drapeaux arc-en-ciel représentant les communautés LGBT, mais aussi des drapeaux mexicains et des pancartes hostiles à Trump.

Plusieurs centaines d'étudiants de l'Université de l'Etat du Texas, à San Marcos, se sont rassemblés sur le campus en s'indignant de l'élection de Donald Trump. Une manifestation à Washington Square, dans Manhattan, a rassemblé plusieurs centaines de personnes.

Des appels à manifester ont été lancés également pour le week-end, mais aussi pour le 20 janvier, jour de l'investiture du nouveau président.

Milliers de manifestants mercredi

"Nous avons une voix!", pouvait-on lire sur les pancartes de plusieurs centaines de jeunes manifestants rassemblés devant la Maison Blanche mercredi, à Washington, pour une veillée aux bougies en cette soirée pluvieuse. Les manifestants dénonçaient les vues racistes, sexistes et xénophobes, selon eux, de Donald Trump.

A New York et Chicago notamment, des manifestations qui avaient débuté avec quelques centaines de participants avaient grossi jusqu'à plusieurs milliers de personnes en début de soirée.

Affrontements à Oakland

A Oakland, en Californie, quelque 6000 manifestants ont bloqué le trafic routier et lancé des projectiles en direction des forces de police. Des vitrines de magasin ont été brisées et des poubelles incendiées. La police a riposté en tirant des gaz lacrymogènes.

Affrontements à Oakland lors d'une manifestation anti-Trump
Affrontements à Oakland lors d'une manifestation anti-Trump / L'actu en vidéo / 1 min. / le 10 novembre 2016

Etudiants en colère

Le système électoral indirect américain "ne fonctionne plus du tout", déplorait un manifestants, alors que Hillary Clinton a remporté le vote avec quelque 200'000 voix d'avance, mais pas en termes de grands électeurs.

Des centaines de personnes se sont également rassemblées à Philadelphie, à Boston, à Portland ou encore Austin, la capitale du Texas.

En Californie, des lycéens et étudiants ont quitté les cours et improvisé des manifestations sur les campus. A Los Angeles, ils étaient des centaines devant la mairie à crier que Donald Trump n'est "Pas mon président!".

Plus de 20 personnes ont été arrêtées aux premières heures de jeudi pour entrave à la circulation lors des manifestations à Los Angeles et à Richmond, en Virginie.

Des tirs à Seattle

A Seattle, un homme a blessé cinq personnes par balles, dont l'une se trouve dans un état critique, lors d'une dispute qui a éclaté non loin d'une manifestation contre Donald Trump. La police a toutefois déclaré que les coups de feu ne semblaient avoir aucun lien avec la manifestation.

agences/gr/sbad/olhor

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Le clan Trump refuse de réagir

Un représentant de l'équipe de campagne de Trump n'a pas répondu aux sollicitations concernant les manifestations mais Rudy Giuliani, ancien maire de New York et grand partisan de Donald Trump, a parlé à l'égard des contestataires de "tas d'enfants gâtés et de pleurnichards".

Lors de son discours de victoire, le magnat de l'immobilier a lancé un appel à l'unité au terme d'une campagne qui a mis en lumière de manière souvent crue les divisions profondes de la société américaine.

Première rencontre Obama-Trump

Le président américain Barack Obama reçoit jeudi le républicain Donald Trump à la Maison Blanche, en tant que nouveau président élu de la première puissance mondiale.

La rencontre entre les deux hommes dans le Bureau ovale est prévue à 11h (17h en Suisse). Ils devraient ensuite s'adresser très brièvement à la presse.

Michelle Obama s'entretiendra pour sa part avec la prochaine Première dame Melania Trump.