"Ce soir, nous avons deux tâches à concilier: d'abord se souvenir de ceux qui ont perdu la vie dans l'attaque, ensuite célébrer la vie, la musique dans ce lieu historique", a-t-il déclaré en français.
Après la minute de silence, il a entamé le premier morceau intitulé "Fragile", suivie du tube "Message in a Bottle", sous les applaudissements nourris de ses fans. Sur scène, le chanteur est apparu accompagné du trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf.
Dans la salle de près de 1500 places, des rescapés et familles de victimes, quelques officiels et des spectateurs émus.
Les recettes du concert seront reversées à deux associations de victimes. Le concert, filmé, sera rediffusé par plusieurs chaînes ainsi que par TV5 Monde sur tous les continents.
Journée de commémorations
L'ancien leader du groupe Police est le premier artiste à revenir sur scène depuis l'attaque survenue en plein concert du groupe de rock américain Eagles of Death Metal.
Lors des attaques à la kalachnikov et aux ceintures d'explosifs ayant visé le Stade de France près de Paris, le Bataclan, des terrasses de bars et restaurants proches, 130 personnes avaient au total perdu la vie dans les pires attentats commis en France.
Une journée de commémorations officielles est prévue dimanche, avec la pose de plaques en chacun des lieux visés.
afp/vtom
Eagles of Death Metal refoulés par la direction
Deux membres des Eagles of Death Metal - le groupe qui jouait lors de l'attaque le 13 novembre 2015 - n'ont pas été autorisés à assister au concert de Sting. "Ils sont venus, je les ai virés, il y a des choses qu'on ne pardonne pas", a déclaré Jules Frutos, codirecteur de la salle, après le concert.
Au printemps dernier, le chanteur du groupe Jesse Hughes avait accordé une autre interview à Taki's Magazine, une publication américaine aux prises de positions extrémistes. Il affirmait avoir "vu des musulmans faire la fête dans la rue pendant l'attaque, en temps réel", ajoutant: "je me souviens d'eux en train de fixer mon pote. J'ai juste mis ça sur le compte de la jalousie des arabes" à l'égard des Américains.