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Nouvel accord de paix entre les FARC et le gouvernement colombien

Le représentant du gouvernement pour les négociations Humberto de la Calle (droite) et Luciano Marin, numéro deux des FARC. [epa/keystone - Ernesto Mastrascula]
Le représentant du gouvernement pour les négociations Humberto de la Calle (droite) et Luciano Marin, numéro deux des FARC. - [epa/keystone - Ernesto Mastrascula]
Les FARC et le gouvernement colombien ont annoncé samedi s'être entendus sur un traité de paix remanié. Le nouveau texte tente de sauver l'accord historique, rejeté par référendum le mois dernier en Colombie.

"Nous sommes parvenus à un nouvel accord de paix final pour la fin du conflit armé", ont annoncé les deux parties. Le document "contient des changements, des précisions et des contributions de divers secteurs de la société".

"Je dois humblement reconnaître que ce nouvel accord est meilleur", a déclaré le président colombien Juan Manuel Santos.

La guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et le gouvernement tenaient depuis le 22 octobre à La Havane des discussions sur les changements pouvant être apportés pour sauvegarder l'accord signé le 26 septembre.

Rejet surprise du texte

Le texte avait été rejeté à la surprise générale lors d'un référendum le 2 octobre, empêchant sa mise en application qui visait à mettre fin à 52 ans de conflit armé. L'accord initial prévoyait que les FARC deviennent un parti politique. Le camp du non prônait des sanctions plus sévères.

Les parties n'ont pas précisé si une consultation serait à nouveau organisée pour valider ce nouvel accord.

agences/hend

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Réactions positives

Samedi soir, des dizaines de personnes scandaient "On a pu le faire! On a pu le faire!" sur la grande place Bolivar à Bogota, où un "campement pour la paix" était installé depuis un mois.

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a salué un "pas important" vers la paix, tout en soulignant qu'"aucun accord de paix ne peut satisfaire tout le monde dans tous ses détails".

De son côté, la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini a salué une "bonne nouvelle" et souhaité que ce texte "puisse recevoir une large adhésion de la société colombienne".