Le président François Hollande a présidé les commémorations, dévoilant six plaques en hommage "aux vies fauchées en ces lieux", avec les noms des victimes, sur l'ensemble des sites frappés il y a un an par les commandos du groupe Etat islamique (EI).
Du Stade de France au Bataclan, en passant par six bars et restaurants du nord-est de Paris, les djihadistes avaient tué 130 personnes et blessé 400 autres.
A chaque étape, le même scénario s'est répété: plaques révélées, minute de silence, dépôt de gerbe, noms des victimes égrenées. Ni le président socialiste, ni la maire de Paris Anne Hidalgo, n'ont dit un mot.
Lâcher de ballons
En milieu de journée, un lâcher de ballons a eu lieu depuis le parvis de la mairie du 11e arrondissement, durement marqué par les attentats. Les ballons symbolisaient la diversité des victimes touchées.
François Hollande, Anne Hidalgo et Manuel Valls ont participé au lâcher de ballon:
Le seul discours a été prononcé par Michael Dias, dont le père Manuel, 63 ans, a été le premier à périr, dans l'explosion de la ceinture piégé d'un kamikaze aux abords du Stade de France, au nord de la capitale.
"Nous devons nous efforcer de combattre la stigmatisation et la division; l'intégration est la solution", a-t-il lancé dans un hymne à la "tolérance" et à l'"intelligence".
Sobriété
La France rend hommage dimanche aux victimes des attentats djihadistes du 13 novembre 2015 avec des commémorations officielles empreintes de sobriété, après l'emblématique concert de réouverture de la salle parisienne du Bataclan donné par Sting samedi.
>> Lire : Sting au Bataclan: "Se souvenir des victimes et célébrer la vie, la musique"
Lors des attaques ayant visé le Stade de France près de Paris, le Bataclan et des terrasses de bars et restaurants proches, 130 personnes au total avaient été tuées dans les pires attentats commis en France. Quelque 400 autres avaient été blessées, dont une vingtaine sont toujours hospitalisées. Ces attentats, les pires que la France ait jamais connus, ont profondément meurtri le pays.
>> Lire aussi : Etat d'urgence, angoisses et tourisme en baisse, la France post-13 novembre
agences/sbad
Paris, "Fluctuat nec mergitur"
Sur les réseaux sociaux, et notamment Twitter, les images, dessins et hommages ont afflué dimanche sous les hashtags #13novembre, #ParisSesouvient ou #FluctuatNecMergitur .
Le slogan "Fluctuat nec mergitur", devise de la ville de Paris qui signifie "il est battu par les flots, mais ne sombre pas", était affiché un peu partout dans Paris par les autorités et largement repris dans les messages de soutien.
Aujourd’hui, 13 novembre 2016, Paris se souvient. #ParisSeSouvient #FluctuatNecMergitur #13Novembre2015 pic.twitter.com/UHIv1Wf4wZ
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 13 novembre 2016
#NousSommesUnis #FluctuatNecMergitur pic.twitter.com/TvuEeqSk00
— La tour Eiffel (@LaTourEiffel) 13 novembre 2016
On oublie rien ... ❤##playforparis #13novembre pic.twitter.com/W988udlr51
— Caroline Boujard (@CBoujard) 13 novembre 2016
#13Novembre2015 #ParisSeSouvient #FluctuatNecMergitur
«Il est battu par les flots, mais ne sombre pas»
On ne vous oubliera jamais ❤ pic.twitter.com/OIhOEkqQiR
— Hingant Anne-Laure (@Alhingant) 13 novembre 2016
La ville de Paris a préparé des écriteaux, surtout autour des lieux touchés, en hommage au #13Novembre2015 pic.twitter.com/uOss4GqQJr
— Cécile Bouanchaud (@CBouanchaud) 13 novembre 2016