Les bombardements du matin ont fait au moins trois morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Les raids ont eu lieu dans les quartiers d'Haïdariya, d'Hanano et de Sakhour (voir plan ci-dessous), selon le responsable de la défense civile.
"Les forces du régime ont mené des raids et largué des barils d'explosifs sur plusieurs quartiers résidentiels de l'est d'Alep pour la première fois depuis le 18 octobre", a déclaré le directeur de l'OSDH.
Les aviations russe et syrienne avaient cessé leurs raids le 18 octobre, trois jours avant une trêve. Celle-ci devait permettre, selon les autorités russes et syriennes, la sortie des rebelles de la zone tenue par les insurgés.
Les avions du Kouznetsov en action
Ces raids surviennent le jour même où pour la première fois, des chasseurs-bombardiers ont décollé du porte-avions russe Amiral Kouznetsov en Méditerranée pour mener des frappes sur des positions de groupes djihadistes en Syrie, a annoncé mardi le ministre russe de la Défense. Sergueï Choïgou n'a pas évoqué de frappes sur Alep.
L'OSDH a signalé d'autres tirs à Cheikh Faris, Bab al Naïrab, Kadi Askar et Al Katerdji. Certains ont été menés par des hélicoptères qui ont largué des barils d'explosifs, précise l'ONG établie à Londres, qui dispose d'un réseau d'informateurs sur le terrain.
La télévision publique, qui cite des "sources spéciales", annonce quant à elle que l'aviation a visé ce qu'elle nomme des bastions terroristes et des dépôts de matériel situés dans la vieille ville. La partie orientale d'Alep, assiégée depuis l'été, fait l'objet d'une vaste offensive lancée en septembre avec l'appui de l'aviation russe.
agences/gax