L'ancien secrétaire d'Etat est réputé pour avoir piloté la diplomatie américaine durant la guerre froide avec l'URSS. Il a orchestré le processus de rapprochement des Etats-Unis avec la Chine au début des années 1970 et conclu les accords de paix de Paris qui ont mis fin à l'engagement américain au Vietnam et pour lesquels il s'est vu décerner en 1973 le prix Nobel de la paix avec le chef du parti communiste nord-vietnamien Le Duc Tho.
Allemand juif né en 1923, il avait émigré aux Etats-Unis en 1938 pour échapper aux nazis et fut naturalisé Américain en 1943.
Préférence pour Clinton
Agé aujourd'hui de 93 ans, il demeure un expert respecté et souvent consulté aux Etats-Unis et à l'étranger. "J'ai un immense respect pour le docteur Kissinger et j'ai été sensible au fait qu'il a partagé ses idées avec moi", a déclaré le futur 45e président des Etats-Unis.
Henry Kissinger n'avait pourtant pas parié sur Donald Trump à la Maison Blanche. Il avait exprimé sa préférence pour la démocrate Hillary Clinton.
agences/br
Rencontre avec le Premier ministre japonais
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a assuré que Donald Trump était un leader en lequel il pourrait avoir "confiance", après avoir été le premier dirigeant étranger à rencontrer en tête-à-tête le futur président américain.
Le magnat de l'immobilier a reçu jeudi Shinzo Abe en même temps qu'il menait d'intenses consultations pour attribuer les principaux portefeuilles de son administration.
Les déclarations du milliardaire pendant la campagne avaient eu de quoi inquiéter Tokyo, grand allié des Etats-Unis en Asie: Donald Trump avait notamment dit envisager le retrait des soldats américains du sud de la péninsule coréenne et de l'archipel nippon à défaut d'une hausse significative de la contribution financière des deux pays.