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Tous les hôpitaux d'Alep-Est sont hors service, selon des soignants sur place

L'intérieur d'un hôpital d'Alep après un bombardement, le 14 novembre 2016. [Anadolu Agency - AFP - Ahmed Hasan Ubeyd]
L'intérieur d'un hôpital d'Alep après un bombardement, le 14 novembre 2016. - [Anadolu Agency - AFP - Ahmed Hasan Ubeyd]
Tous les hôpitaux d'Alep-Est aux mains des insurgés sont hors service après plusieurs jours d'intenses bombardements, affirment la direction sanitaire locale et l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

"La destruction de ces infrastructures essentielles à la vie prive la population assiégée mais déterminée de centres de soins vitaux (...)", disent les organismes sanitaires dans un e-mail adressé vendredi à Reuters par un membre de l'opposition syrienne.

Selon la représentante de l'OMS en Syrie, les ONG placées sous la direction de l'ONU, présentes du côté turc de la frontière, "ont confirmé que tous les hôpitaux d'Alep étaient hors service".

L'Observatoire syrien des droits de l'homme assure en revanche que certains centres hospitaliers de la partie assiégée de la ville continuent à prodiguer des soins, mais il ajoute que les bombardements dissuadent les habitants de s'y rendre.

Washington met en garde

L'ONU s'est dite "horrifiée" par l'escalade des violences et a réclamé de nouveau un accès immédiat aux quartiers est d'Alep.

La conseillère américaine à la sécurité nationale a indiqué que les Etats-Unis condamnaient "avec la plus grande fermeté ces terribles attaques".

reuters/ptur

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Au moins 31 civils tués dans des bombardements du régime

Au moins 31 civils ont péri samedi dans des frappes aériennes et bombardements du régime syrien sur les quartiers rebelles d'Alep, au 5e jour de l'offensive de l'armée, selon l'OSDH. Depuis mardi, au moins 92 civils ont péri, selon un bilan de l'observatoire.

L'armée syrienne a repris ses raids aériens mardi à Alep au terme d'une "pause" de plusieurs semaines et des combats au sol ont eu lieu vendredi à la périphérie des quartiers est.

L'aviation russe, qui appuie les forces gouvernementales, assure ne pas participer à ces opérations mais dit intervenir sur d'autres fronts. L'opposition les accuse de viser délibérément des cibles civiles, ce que les deux parties démentent.