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Le président philippin rencontre son "héros" Vladimir Poutine

Le président des Philippines Rodrigo Duterte et son homologue russe Vladimir Poutine se sont entretenus le 19 novembre 2016. [Sputnik - AFP - Michael Klimentyev]
Le président des Philippines Rodrigo Duterte et son homologue russe Vladimir Poutine se sont entretenus le 19 novembre 2016. - [Sputnik - AFP - Michael Klimentyev]
Le président des Philippines Rodrigo Duterte s'est entretenu pour la première fois dimanche avec son homologue russe Vladimir Poutine. Il a choisi
pour l'occasion de dénoncer "l'arrogance" et "l'hypocrisie" du monde occidental.

"Historiquement, j'ai été identifié comme étant du côté du monde occidental. C'était bien tant que cela durait", a-t-il dit au chef du Kremlin, qu'il a rencontré à Lima samedi en marge d'un sommet de l'Apec (Coopération économique Asie-Pacifique).

"Mais dernièrement, on voit beaucoup de ces nations occidentales malmener les petites nations. Et en plus, il y a tant d'hypocrisie", a-t-il ajouté.

Depuis son élection en mai, Rodrigo Duterte, parfois appelé "le Trump philippin", s'est signalé par des déclarations très critiques envers les Etats-Unis, allié traditionnel de Manille.

Critique des opérations militaires américaines

Lors de son entretien avec Vladimir Poutine, il a reproché aux USA et à leurs alliés de s'engager dans des opérations militaires qui, au final, échouent.

Le président philippin s'est rapproché de la Chine depuis son arrivée au pouvoir à Manille. Il a exprimé son admiration envers le président chinois et a de même vanté les qualités de dirigeant de Vladimir Poutine.

reuters/ptur

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Retrait de la Cour pénale internationale (CPI) envisagé

Avant son départ pour le Pérou, Rodrigo Duterte s'est dit prêt à suivre l'exemple de la Russie et à se retirer de la Cour pénale internationale (CPI), dénonçant les critiques occidentales contre la répression menée dans son pays dans le cadre de la lutte contre les trafiquants de drogue. "Si la Chine et la Russie décident de créer un nouvel ordre mondial, je serai le premier à le rejoindre", a-t-il dit.