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Face à Fillon "l'antisocial", le Parti socialiste français veut garder l'espoir

Le président français François Hollande (troisième depuis la gauche) et le vainqueur du premier tour de la primaire de la droite François Fillon (à droite). [PHILIPPE LOPEZ / AFP]
Le président français François Hollande (troisième depuis la gauche) et le vainqueur du premier tour de la primaire de la droite François Fillon (à droite). - [PHILIPPE LOPEZ / AFP]
Le Parti socialiste français voit lundi des raisons d'espérer au lendemain de la percée inattendue à la primaire de la droite de François Fillon, un candidat jugé très conservateur par la gauche.

Pour le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, le raz-de-marée Fillon lors de ce scrutin auquel ont participé près de quatre millions de Français a le mérite de la clarté.

"Ultra-conservateur, ultra-libéral, ultra anti-mariage pour tous, ultra anti-social. Il coche toutes les cases", a-t-il énuméré sur France info.

"Le peuple de droite a choisi un candidat clairement à droite: c'est simple, net et précis", a renchéri un proche de François Hollande.

Que va faire Hollande?

Invité par Jean-Christophe Cambadélis à rejoindre la primaire de la gauche, Emmanuel Macron a de nouveau décliné l'offre, au risque de favoriser un éparpillement des voix redouté au PS, que les instituts de sondages voient éliminé du second tour de la présidentielle.

La balle est donc dans le camp de François Hollande, qui a analysé les résultats du scrutin au téléphone avec le Premier ministre Manuel Valls, lui-même considéré comme un possible recours à gauche si le président renonce.

>> Lire aussi : La chute de Sarkozy face à l'envol de Fillon, la presse française unanime

reuters/pym

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