Lors d'une réunion de l'assemblée parlementaire de l'Otan à Istanbul, Recep Tayyip Erdogan a indiqué qu'il attendait un soutien des pays de l'Alliance contre "toutes les organisations terroristes", à commencer par le groupe Etat islamique et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
"Ceux qui ont une attitude indécise seront frappés à leur tour, tôt ou tard", a-t-il mis en garde, avant d'accuser l'Union européenne de laxisme face aux séparatistes kurdes.
Purges critiquées
L'UE a émis des critiques sur l'ampleur des purges qui ont suivi le putsch manqué de juillet dernier, frappant notamment le principal parti prokurde, le HDP, dont les dirigeants sont incarcérés.
Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a pour sa part exprimé la "solidarité" de l'Alliance avec la Turquie après le coup d'Etat manqué, ajoutant qu'elle avait le "droit" de poursuivre les putschistes.
Il a toutefois souligné que ces mesures devaient être prises dans le cadre de l'Etat de droit.
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