Le nombre de personnes assiégées par les belligérants dans le pays est passé de 393'700 il y a un an à 974'080, a indiqué devant le Conseil de sécurité le patron des opérations humanitaires de l'ONU Stephen O'Brien.
C'est une forme cruelle de punition collective.
Les habitants "sont isolés, affamés, bombardés et privés d'aide médicale et d'assistance humanitaire afin de les forcer à se soumettre ou à fuir", a-t-il souligné. "C'est une tactique délibérée (...) une forme cruelle de punition collective".
250'000 personnes assiégées à Alep
A Alep-Est, tombée aux mains des rebelles en 2012, ce sont 250'000 personnes qui ne sont plus ravitaillées ou secourues depuis plus de quatre mois.
Mais la communauté internationale semble plus que jamais impuissante à contrecarrer la détermination de Damas et de ses alliés russe, iranien et du Hezbollah libanais à reconquérir l'ensemble de la deuxième ville du pays et principal front d'un conflit qui a fait plus de 300'000 morts en cinq ans et demi.
afp/mo
Déluge de bombes sur Alep
A Alep-Est, les bombardements du secteur n'ont pas cessé depuis 10h00, avec des bruits d'explosion d'une violence inouïe. Au moins cinq civils ont péri, d'après l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Ces nouveaux morts ont rejoint les plus de 100 victimes de ces bombardements débutés il y a une semaine.
Les troupes gouvernementales consolidaient lundi leurs positions après être entrées la veille pour la première fois dans le quartier de Massaken Hanano, dans le nord-est d'Alep, selon l'OSDH.