"Le nombre de martyrs iraniens (...) dépasse désormais le millier", a déclaré Mohammadali Shahidi Mahallati, directeur de la fondation qui fournit un soutien financier aux familles des soldats tués au front.
Ce chiffre est nettement supérieur au dernier bilan officiel fourni par la République islamique, qui avait fait état de 400 morts au mois d'août, dont la moitié de supplétifs afghans.
Engagement accru il y a un an
Téhéran a accru son engagement depuis que l'aviation russe a volé au secours d'une armée syrienne au bord de l'effondrement il y a un peu plus d'un an, étendant le recrutement aux minorités chiites dans les pays voisins comme l'Afghanistan et le Pakistan.
L'Iran, pour lequel Bachar al-Assad est un allié précieux pour approvisionner en armes le Hezbollah libanais, justifie aussi son intervention par la protection de la mosquée de Sayeda Zeinab près de Damas, où la petite-fille du prophète Mahomet serait inhumée, ainsi que d'autres sanctuaires.
reuters/tmun
Les Iraniens convaincus du besoin de s'engager en Syrie
Les Iraniens étaient au départ majoritairement hostiles à un engagement militaire en Syrie, mais l'émergence de l'organisation djihadiste sunnite Etat islamique (EI) les a depuis convaincus qu'il valait mieux mener ce combat le plus loin possible des frontières iraniennes.
Le nombre de volontaires pour aller combattre sur le front syrien a donc considérablement augmenté, bien au-delà de l'effort que Téhéran est pour le moment prêt à consentir dans ce conflit.