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Plus de 68'000 personnes ont été déplacées par l'offensive de Mossoul

Des déplacés fuient Mossoul à l'arrière d'une camionnette, alors que le groupe EI opposent une "résistance féroce" aux forces d'élite irakiennes. [Keystone - Felipe Dana]
Des déplacés fuient Mossoul à l'arrière d'une camionnette, alors que le groupe EI opposent une "résistance féroce" aux forces d'élite irakiennes. - [Keystone - Felipe Dana]
Plus de 68'000 personnes ont dû quitter leurs foyers à Mossoul depuis le début, il y a cinq semaines, d'une vaste offensive pour reprendre la deuxième ville d'Irak à l'EI, a indiqué l'ONU mardi.

Il y a eu considérablement plus de déplacements au cours de la semaine écoulée que les jours précédents, les combats se déroulant désormais dans des secteurs densément peuplés de la ville. Les chiffres restent toutefois en-deçà des prévisions initiales de l'ONU.

"68'550 personnes sont actuellement déplacées et ont besoin d'assistance humanitaire", selon le bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).

"Besoins humanitaires très importants"

"Les besoins humanitaires sont très importants pour les familles déplacées à l'intérieur comme à l'extérieur des camps, les personnes vulnérables des secteurs repris, et celles fuyant les violents combats dans la ville de Mossoul", précise l'ONU.

La plupart des estimations font état de plus d'un million de personnes prises au piège à Mossoul mais il est impossible de donner de chiffre précis. L'ONU tablait au départ sur le déplacement de jusqu'à 200'000 personnes, après le début de l'offensive de Mossoul.

Le nombre limité de déplacés aide les organisations humanitaires

Les forces irakiennes ont à ce jour envoyé des messages à la population de Mossoul l'exhortant à rester chez elle et à ne pas fuir à travers les lignes de front. Mais cette présence a réduit leur capacité à recourir à l'arme lourde contre les djihadistes.

Le nombre limité des déplacés a en revanche aidé les organisations humanitaires à gérer leur flux et à répondre à leurs besoins. La majorité d'entre eux ont été installés dans des camps, dont la capacité d'accueil pouvant atteindre près d'un demi-million.

afp/ptur

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