L'enquête a été ouverte sur la base d'un signalement du service antiblanchiment français portant sur des flux suspects de plusieurs millions d'euros, précise Mediapart qui a révélé l'information.
Ce signalement vise l'association Jeanne et ses deux trésoriers successifs, ainsi que le principal prestataire du FN avec son agence de communication Riwal lors de la campagne de 2012, ajoute le site d'information.
Soupçons d'enrichissement frauduleux
Ce nouveau front judiciaire pour Marine Le Pen et son entourage s'ajoute à l'enquête sur sa déclaration de patrimoine ouverte en janvier 2016, à celle sur le financement des législatives de 2012 et à celle sur les soupçons de fraude du FN au Parlement européen.
Dans l'enquête sur le financement des campagnes électorales du parti en 2012, la justice soupçonne le mouvement d'avoir mis en place un système d'enrichissement frauduleux aux frais de l'Etat, en profitant des remboursements publics sur les frais de campagne.
reuters/ptur