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Martin Schulz quitte le Parlement européen pour la politique allemande

Martin Schulz annonce qu'il ne se représentera pas à la présidence du Parlement européen
Martin Schulz annonce qu'il ne se représentera pas à la présidence du Parlement européen / L'actu en vidéo / 25 sec. / le 24 novembre 2016
Le président du Parlement européen Martin Schulz a annoncé jeudi qu'il allait quitter ses fonctions pour se lancer dans la politique allemande. Il pourrait défier Angela Merkel aux législatives de 2017.

"Je ne serai pas candidat pour un troisième mandat de président du parlement européen. L'année prochaine, je vais me présenter comme candidat" aux élections législatives allemandes, a-t-il dit lors d'un point presse à Bruxelles. "Ce n'était pas une décision facile à prendre", a-t-il déclaré, les yeux rougis.

Martin Schulz, 60 ans, mènera la liste du parti social-démocrate allemand SPD en Rhénanie du Nord-Westphalie lors de ces élections, prévues à la fin de l'été 2017.

Président du Parlement européen depuis 2012, Martin Schulz est d'ores et déjà pressenti pour remplacer son collègue du SPD Frank-Walter Steinmeier, très populaire ministre des Affaires étrangères d'Angela Merkel au sein de la coalition conservateurs/sociaux-démocrates, mais qui va être élu en février président fédéral, rappelle Der Spiegel.

Défier Angela Merkel

Mais depuis plusieurs mois, la rumeur fait aussi de Martin Schulz le possible candidat SPD aux législatives de 2017 à la place du chef du SPD, le mal-aimé Sigmar Gabriel, vice-chancelier et ministre de l'Economie.

Aucune décision n'a toutefois été prise quant à savoir qui de lui ou de Sigmar Gabriel sera désigné candidat pour défier la chancelière Merkel qui a annoncé dimanche son intention de briguer un quatrième mandat.

>> Lire sur ce sujet : La chancelière allemande annonce sa candidature à un quatrième mandat

L'un des scénarios envisagés par les médias allemands est que Martin Schulz pourrait être désigné à la tête de la diplomatie allemande en février, concourir pour la chancellerie, puis reprendre le portefeuille des Affaires étrangères dans l'hypothèse d'une nouvelle grande coalition.

ats/fme

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