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"Répressif" ou "icône", Fidel Castro dépeint par les médias américains

Capture d'articles américains consacrés à la mort de Fidel Castro.
Capture d'articles américains consacrés à la mort de Fidel Castro.
"Leader répressif", "tourment" d'une dizaine de présidents des Etats-Unis, les médias américains dressaient samedi un portrait sans concession de l'ex-dirigeant cubain Fidel Castro, décédé vendredi à 90 ans.

Dans leurs éditions électroniques, ces médias consacrent une large part de leurs espaces au "leader révolutionnaire qui a défié" les Etats-Unis, comme le dit le quotidien New York Times.

"Il a apporté la Guerre froide dans l'hémisphère occidental, tourmenté 11 présidents et amené le monde au bord de la guerre nucléaire", rappelle le journal. Il note aussi "l'importance" au XXe siècle de cette "figure internationale" qui ne dirigeait qu'une toute petite île des Caraïbes de 11 millions d'habitants.

"Leader répressif"

Pour le quotidien Los Angeles Times aussi, Fidel Castro était "une icône révolutionnaire dont l'influence a été ressentie bien au-delà de Cuba". Un point de vue partagé par le Miami Herald, pour qui son "ombre" s'est propagée pendant près de cinquante ans à travers l'Amérique latine et le monde.

C'était pour ses critiques un "leader répressif qui a transformé son pays en un Goulag", affirme de son côté le Washington Post.

>> Lire également à ce sujet : Fidel Castro, le père de la Révolution cubaine, est mort à l'âge de 90 ans

hend avec agences

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