Le principal dénominateur commun des manifestants venus de toute l'Italie est leur opposition au gouvernement en place. Il y avaient, entre autres, les opposants à la ligne à grande vitesse Lyon-Turin, les opposants aux grands navires de croisière à Venise, les partisans du droit au logement, les étudiants, la gauche et l'extrême-gauche ou les épargnants spoliés par la faillite de certaines banques.
De nombreux indécis
La réforme constitutionnelle que doit valider, ou invalider, le référendum de dimanche prochain vise à apporter plus de stabilité politique dans un pays qui a connu 60 gouvernements depuis 1946 et à accélérer le processus législatif en réduisant fortement les pouvoirs du Sénat.
Selon les derniers sondages publiés il y a une semaine - la loi italienne interdisant leur publication dans les 15 jours qui précèdent un scrutin - le non l'emportait avec plusieurs points d'écart mais le nombre d'indécis était très élevé.
afp/lgr