Au total, 18 millions de personnes disposent d'un traitement antirétroviral, selon un nouveau rapport de l'agence onusienne. Mais autant n'ont pas d'accès à ces soins.
L'autodépistage devrait permettre à de nombreuses personnes de savoir quel est leur statut et "comment obtenir le traitement et l"accès aux services de prévention", estime la directrice générale de l'OMS Margaret Chan. La salive ou du sang permettent en 20 minutes ou moins d'obtenir des résultats.
En cas de test positif, l'OMS préconise une sensibilisation et une prise en charge rapide.
Chiffres alarmants
Les hommes constituent 30% des personnes qui ont eu recours à des tests. Les taux d'infection sont huit fois supérieurs parmi les jeunes femmes de régions d'Afrique et moins de 20% d'entre elles connaissent leur statut. La part des tests est aussi basse chez les homosexuels, les toxicomanes, les travailleurs du sexe ou les détenus.
Jusqu'à 70% des partenaires de personnes infectées sont également touchées.
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ats/gax
Politique nationale dans plus de 20 pays
L'autodépistage a au total quasiment doublé la fréquence des tests chez les homosexuels. Plus de 20 pays ont lancé des politiques nationales pour soutenir ce type de dispositif. D'autres les préparent. Mais la mise en oeuvre reste limitée. L'OMS soutient la distribution de matériel gratuite ou à des prix abordables.
Un porteur européen du VIH sur sept ignore son état
Un porteur du VIH sur sept dans les 28 pays de l'Union européenne, ainsi qu'en Islande, au Liechtenstein et en Norvège ignore son état, montre une étude publiée mardi par l'UE, tandis que l'OMS est inquiète du record de contaminations sur l'ensemble du continent européen dû à la propagation du virus en Russie.
Dans ces 31 pays, les rapports sexuels entre hommes est le premier mode de transmission (42% des diagnostics), et le seul qui progresse encore régulièrement. Les relations hétérosexuelles concernent 32% des diagnostics et la toxicomanie 4%.
Sur l'ensemble du contient européen (53 pays dans le périmètre retenu par l'OMS), l'année 2015 a vu un nouveau record de contaminations, 153'407, contre 142'000 l'année précédente.