"Au fur et à mesure que les enquêtes se poursuivent, d'autres agents et/ou fonctionnaires français pourraient être appelés à assister l'organe de poursuite dans le même sens", indique le procureur général.
Les autorités françaises ont été informées "et le bureau du procureur général s'attend à ce que ces autorités compétentes veuillent bien coopérer".
Tensions diplomatiques
Une commission rwandaise avait publié le 1er novembre une liste de 22 officiers supérieurs français qu'elle accuse d'implication dans le génocide, en réponse à la décision de deux juges français de relancer l'enquête sur l'attentat contre le président rwandais Juvénal Habyarimana le 6 avril 1994.
La relation houleuse entre le Rwanda et la France a pris un nouveau tournant depuis que la justice française a rouvert une enquête en octobre afin d'entendre un ex-chef d'état-major rwandais, qui accuse l'actuel président Kagame d'avoir été l'instigateur de l'attentat contre le président Habyarimana.
afp/hend