Publié

Plus de 50'000 personnes ont fui les combats qui ravagent Alep-Est

Famille d'Alep fuyant les bombardements sur leur quartier d'al-Shear, lundi. [Anadolu Agency/AFP - Mamun Ebu Omer]
L'opposition syrienne en difficulté à Alep / Forum / 3 min. / le 30 novembre 2016
L'offensive des forces du régime syrien dans les quartiers rebelles d'Alep ces quatre derniers jours a causé la fuite de plus de 50'000 personnes, selon l'ONG Observatoire syrien des droits de l'Homme.

Plus de 20'000 d'entre elles ont trouvé refuge dans la partie de la ville contrôlée par le gouvernement et les 30'000 autres ont rejoint l'enclave aux mains des forces kurdes, a précisé mercredi l'OSDH.

Le Comité international de la Croix-Rouge avait évalué mardi soir à 20'000 le nombre de civils ayant fui Alep-Est au cours des dernières 72 heures.

Cet exode est provoqué depuis le week-end dernier par l'intensification des combats au sol et des bombardements aériens au fur et à mesure que les forces de Bachar al-Assad progressent dans la zone rebelles, dont elles ont pris le contrôle des quartiers septentrionaux.

Pénuries

Mercredi, au moins 21 civils, dont deux enfants, ont été tués dans des tirs de l'artillerie du régime syrien à Alep-Est où les rebelles perdent du terrain face à l'armée, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.

Alep-Est est assiégée depuis juillet et les quelque 250'000 habitants qui y résidaient font face à une pénurie quasiment totale de nourriture, d'électricité et de médicaments.

Le sort de la grande ville du nord de la Syrie doit être évoqué dans la journée lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies.

agences/jvia/hend

Publié

La Russie espère régler la situation d'ici fin 2016

Moscou espère que la situation dans Alep pourra être réglée d'ici la fin de l'année, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov cité mercredi par l'agence de presse RIA.

"Nous devons expulser ces terroristes de la même manière qu'ils doivent l'être de Mossoul et de Raqa", a-t-il ajouté.

Un haut responsable de l'alliance militaire soutenant le régime de Damas a rapporté mardi que l'armée syrienne et ses alliés, dont la Russie, voulaient reprendre le contrôle de toute la ville avant l'investiture de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, le 20 janvier.

Frappes israéliennes à Damas

Des avions de l'armée israélienne ont frappé mercredi un secteur situé à l'ouest de Damas, a-t-on appris auprès de l'armée syrienne, confirmant une information de la télévision publique syrienne. Deux missiles ont été tirés, mais l'attaque n'a pas fait de victimes.

Les avions israéliens sont entrés en Syrie depuis l'espace aérien libanais, ajoute la chaîne.

Le raid, écrit l'agence de presse officielle SANA citant une autre source militaire, visait à "détourner l'attention des succès de l'armée arabe syrienne". Les autorités israéliennes n'ont fait aucun commentaire à ce stade.