"La meilleure façon de procéder de manière responsable et de façon rapide est d'explorer des routes alternatives pour la traversée de l'oléoduc", a déclaré la sous-secrétaire aux travaux publics de l'armée américaine.
Menace sur l'eau potable
Ce projet d'oléoduc de la compagnie Energy Transfer Partners a suscité un mouvement de contestation croissant aux Etats-Unis de la part de tribus indiennes, d'écologistes et de défenseurs des droits des Amérindiens.
La tribu sioux de Standing Rock considère que l'oléoduc menace ses sources d'eau potable et plusieurs sites où sont enterrés ses ancêtres. Elle avait demandé au président Barack Obama d'intervenir pour faire arrêter ce chantier.
De récentes manifestations contre le projet avaient été durement réprimées par les forces de l'ordre.
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ats/pym
Près de 2000 kilomètres
L'ouvrage devait traverser quatre Etats américains sur 1886 kilomètres. Il devait acheminer le pétrole extrait dans le Dakota du Nord, à la frontière canadienne, jusque dans l'Illinois, plus au sud.
Trump soutient l'oléoduc
Les partisans du projet comptent désormais sur Donald Trump pour faire pencher la balance de leur côté, comme il s'y est engagé à plusieurs reprises pendant la campagne électorale, promettant de "lever toutes les contraintes" qui pèsent sur le secteur de l'énergie.
"En ce qui concerne le Dakota Access Pipeline, nous soutenons sa construction et nous réexaminerons totalement la situation quand nous serons à la Maison blanche et prendrons la décision appropriée à ce moment-là", a déclaré lundi le porte-parole du président élu.