Modifié

Quatre géants du web s'allient contre les contenus terroristes

Les candidats au djihad sont toujours endoctrinés par internet. (image d'illustration) [EPA]
Quatre géants du web s'allient contre les contenus terroristes / Le Journal du matin / 1 min. / le 7 décembre 2016
Facebook, Microsoft, Twitter et YouTube (filiale de Google/Alphabet) ont annoncé lundi un partenariat à l'échelle mondiale. L'alliance vise à identifier plus rapidement les "contenus à caractère terroriste".

Les quatre entreprises américaines ont prévu de créer une base de données commune comprenant les "empreintes digitales" numériques de photos ou vidéos de propagande retirées de leurs plateformes, d'après un message commun.

Aucun message ne sera toutefois retiré ou bloqué automatiquement: il reviendra à chaque entreprise d'évaluer si les contenus identifiés enfreignent ses propres règles. Elles précisent vouloir commencer avec les images et vidéos "les plus extrêmes et flagrantes" retirées de leurs plateformes.

Succès pour Twitter

L'initiative intervient alors que les Etats-Unis, la Commission européenne et une série d'autres gouvernements ont multiplié les appels ces derniers mois à ce que les réseaux sociaux intensifient leur lutte contre la propagande djihadiste en ligne.

A la suite de ces appels, Twitter a notamment indiqué avoir suspendu depuis mi-2015 plus de 360'000 comptes faisant la promotion du terrorisme. Et il a observé une diminution de l'usage de sa plateforme par les djihadistes.

afp/ats/sbad

Publié Modifié

Aux utilisateurs de dénoncer

Le partage d'empreintes numériques avec la base de données commune se ferait toutefois "manuellement" et "de manière périodique".

La plupart des réseaux sociaux interdisent dans leurs règles d'utilisation les contenus appelant à la violence ou faisant l'apologie du terrorisme. Même s'ils ont amélioré leurs outils de détection automatique, les acteurs du secteur réaffirment régulièrement n'avoir pas d'algorithme "magique" pour identifier les contenus problématiques et se reposent beaucoup sur le signalement par leurs utilisateurs des contenus litigieux.