Ce pic est dû à une recrudescence d'émissions de particules, liées surtout au chauffage au bois et au trafic automobile, conjuguée à la prolongation de conditions météo favorables à leur maintien près du sol, a expliqué cet organisme, Airparif.
Le seuil d'alerte pour la pollution aux particules, à partir de 80 microgrammes/m3 de particules fines dans l'air, est dépassé depuis une semaine dans l'agglomération parisienne et devrait se prolonger jeudi. Son niveau était de 91 mercredi, après un maximum à 146 jeudi dernier, selon Airparif.
Transports publics gratuits
Pour le deuxième jour consécutif, les autorités ont imposé mercredi la circulation alternée à Paris, un dispositif exceptionnel utilisé seulement quatre fois en vingt ans dans la capitale. Comme mardi, les transports publics sont gratuits, tout comme le stationnement résidentiel ou les services de vélo et de voiture en accès libre.
Le pic de pollution touche aussi d'autres régions, notamment la vallée du Rhône et la capitale régionale de Lyon.
afp/jgal
Embouteillages massifs et trafic ferroviaire perturbé
La circulation alternée a provoqué des embouteillages massifs mardi aux abords de Paris, en raison notamment d'une panne sur le RER B entre Paris et l'aéroport de Roissy, la deuxième ligne ferroviaire la plus fréquentée d'Europe avec près de 900'000 voyageurs par jour. Le trafic devrait reprendre mercredi en fin d'après-midi.
Le trafic était également à l'arrêt mercredi après-midi à la gare du Nord à cause d'un problème électrique. Plus aucun train n'entre ou ne sort de la gare du Nord mercredi à Paris depuis 13h20, a indiqué la SNCF. En fin d'après-midi, la perturbation provoquée par l'arrachement d'un caténaire commençait à se résorber. La gare du Nord est notamment la gare de départ et d'arrivée des trains Thalys en direction de Bruxelles et de l'Eurostar pour Londres.
Des particules fines nocives pour la santé
Les particules fines sont particulièrement nocives pour la santé. Elles peuvent générer des cancers, de l'asthme, des allergies, des maladies respiratoires ou cardio-vasculaires.
Le dioxyde d'azote NO2, que rejettent surtout les moteurs diesel, favorise, lui, l'asthme, voire les affections pulmonaires chez l'enfant.