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Six pays réclament un cessez-le-feu immédiat à Alep en Syrie

La situation humanitaire à Alep est gravissime. [AFP - GEORGE OURFALIAN]
La situation humanitaire à Alep est gravissime. - [AFP - GEORGE OURFALIAN]
La France, l'Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, l'Italie et le Royaume-Uni ont réclamé mercredi un cessez-le-feu immédiat à Alep. L'ONU a également réitéré son appel à un arrêt des affrontements.

Dans une déclaration commune diffusée par l'Elysée, les chefs d'Etat et de gouvernement de ces six pays appellent la Russie et l'Iran à user de leur influence pour convaincre le régime de Bachar al Assad d'approuver le plan de l'ONU portant sur l'acheminement de l'aide aux quartiers Est de la seconde ville de Syrie.

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"L'urgence absolue est un cessez-le-feu immédiat pour permettre aux Nations unies de livrer de l'aide humanitaire et de porter secours à ceux qui ont fui", écrivent-ils.

"L'opposition a approuvé le plan de 4 points de l'ONU pour Alep. Le régime doit aussi accepter ce plan", poursuivent-ils.

Ces pays se disent "prêts à envisager des mesures restrictives à l'encontre des individus et des entités qui agissent pour le compte du régime syrien", coupable de crimes de guerre.

Situation "déchirante"

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a aussi réitéré son appel à un cessez-le-feu à Alep. Il a jugé "déchirante" la situation des populations civiles dans cette ville du nord de la Syrie.

ats/sbad

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Rencontre Kerry-Lavrov en Allemagne

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry va discuter mercredi soir en Allemagne avec son homologue russe Sergueï Lavrov d'un projet de cessation des combats à Alep, a indiqué mercredi le département d'Etat.

Une rencontre était initialement prévue à Genève mardi ou mercredi. Le chef de la diplomatie américaine sortant, en tournée d'adieux en Europe, est ensuite attendu à Paris. Il y assistera samedi à une réunion internationale de soutien à l'opposition syrienne.

Bachar al-Assad exclut un cessez-le-feu

Une victoire des forces gouvernementales syriennes à Alep représenterait une "étape énorme" en vue de la fin de la guerre, a déclaré le président Bachar al-Assad au quotidien al-Watan.

Il a donc exclu un cessez-le-feu, estimant que la défaite des rebelles marquerait un tournant dans la guerre. "Sur le terrain (à Alep), il n'y a pas de trêve", a-t-il répondu à une question sur un cessez-le-feu.

"Les Américains, en particulier, insistent pour demander une trêve, car leurs agents terroristes sont actuellement dans une situation difficile", a-t-il dit au journal. Le régime syrien qualifie tous les groupes rebelles, dont ceux soutenus par Washington, de "terroristes".