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Des dizaines de civils tués par un raid aérien sur un marché en Irak

Les civils sont très nombreux à être touchés par les raids aériens en Irak (ici à Mossoul en novembre). [REUTERS - Goran Tomasevic]
Les civils sont très nombreux à être touchés par les raids aériens en Irak (ici à Mossoul en novembre). - [REUTERS - Goran Tomasevic]
Trois raids aériens ont coûté la vie mercredi à au moins 55 civils, dont 12 femmes et 19 enfants, à Al Qaïm, ville de l'ouest de l'Irak proche de la frontière syrienne tenue par les djihadistes du groupe Etat islamique.

Huit combattants ont aussi été tués, ont précisé des sources locales. Le chef du Parlement irakien a condamné un raid aérien qui a "visé un marché et fait des dizaines de morts et de blessés civils". Il a demandé au gouvernement d'ouvrir une enquête sur cette "erreur".

On ignorait dans l'immédiat qui était à l'origine du raid.

Percée à Mossoul

Du côté de Mossoul, les forces irakiennes ont effectué une percée en se rapprochant du fleuve Tigre, qui traverse la deuxième ville d'Irak, malgré une forte résistance des djihadistes de l'EI.

Les combats continuent à pousser un nombre croissant d'habitants à quitter leurs foyers pour trouver refuge dans des camps de déplacés. Ils seraient 82'000, selon l'ONU.

Les djihadistes luttent contre l'armée qui a repris le contrôle d'un hôpital servant de centre de commandement à l'EI dans le sud-est de Mossoul, avant de se replier, selon des officiers.

La progression de l'armée irakienne était la plus profonde enregistrée dans la partie orientale de Mossoul depuis le début le 17 octobre de la vaste offensive.

>> Revoir le reportage exclusif de Mise au Point, qui s'est rendu dans la région de Mossoul :

Libérés de Daesh
Libérés de Daesh / Mise au point / 15 min. / le 4 décembre 2016

agences/sbad

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Progression ralentie

Sept semaines après le début de leur offensive, l'armée ne contrôle que la moitié de la partie orientale de Mossoul et sa progression s'est ralentie en novembre.

Officiers et experts avaient prévu une résistance moins importante dans la partie Est. Une reconquête de Mossoul avant la fin de l'année, comme l'avait promis le Premier ministre Haider al-Abadi, semble de plus en plus incertaine.