contre-offensive menée par les djihadistes de l'Etat islamique (EI).
A la faveur d'un assaut lancé par l'armée dans le sud-est de la ville, des troupes avaient pénétré mardi dans l'hôpital Salam, que l'EI utilisait comme base militaire, à 1,5 km du Tigre, qui divise le centre de la métropole du nord de l'Irak.
Ces mêmes troupes ont essuyé mercredi "un important tir ennemi", à la mitrailleuse et au lance-grenades, et ont été visées par six voitures piégées, selon la coalition sous commandement américain.
20 soldats gouvernementaux tués
L'offensive-éclair de mardi dans le quartier de Wahda tranchait avec la tactique employée depuis plus d'un mois dans la ville par l'armée irakienne, des combats lents et épuisants, immeuble par immeuble.
Cette nouvelle méthode a toutefois exposé les soldats gouvernementaux et, selon l'agence de presse Amaq, organe de l'EI, certains d'entre eux ont été encerclés. Un officier a fait état d'un bilan de 20 morts côté gouvernemental et d'une vingtaine de véhicules blindés détruits ou endommagés.
reuters/hend
Civils tués
Ailleurs en Irak, des dizaines de personnes, en majorité des civils, ont été tuées mercredi lors d'un bombardement aérien sur la ville de Qaïm, localité de la province d'Anbar tenue par l'EI à 280 km au sud-ouest de Mossoul, a-t-on appris auprès de parlementaires et dans les milieux hospitaliers. Au nombre des victimes, figurent 12 femmes et 19 enfants.
L'armée irakienne a fait état d'un bombardement de son aviation "sur un repaire de terroristes" dans ce secteur mercredi à la mi-journée. Une cinquantaine de "terroristes" ont été tués, ajoute-t-elle sans évoquer de victimes parmi la population civile, en majorité sunnite.