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Donald Trump ne se sent pas lié par le principe de la "Chine unique"

Donald Trump se montre très ferme sur plusieurs dossiers-clés de son agenda conservateur. [Carlo Allegri]
Donald Trump ne se sent pas lié par le principe de la "Chine unique" / Le 12h30 / 1 min. / le 12 décembre 2016
Les Etats-Unis ne sont pas forcément tenus de se conformer au principe de la "Chine unique", comme ils le font depuis 40 ans. C'est ce que le président élu Donald Trump a affirmé dimanche.

La déclaration de Donald Trump à la chaîne Fox News se voulait une réponse à la protestation diplomatique de Pékin après un entretien téléphonique entre le président élu et la présidente taïwanaise le 2 décembre.

"Je comprends parfaitement le sens du principe de la 'Chine unique' mais je ne vois pas pourquoi nous devrions être tenus à une politique de 'Chine unique', a-t-il dit. "A moins que nous ne concluions un accord avec la Chine sur d'autres sujets, comme le commerce".

Une première depuis 1979

La question de Taïwan est particulièrement sensible à Pékin, qui n'a pas encore réagi aux derniers propos de Donald Trump.

Son entretien téléphonique avec la présidente Tsaï Ing-wen a été le premier du genre entre les chefs d'Etat américain et taïwanais depuis que Jimmy Carter a rétabli les relations diplomatiques avec Pékin en 1979. Ce dernier avait accepté le principe que l'île nationaliste fait partie de la Chine.

agences/fb

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Position inchangée

Après l'entretien du 2 décembre, la Maison Blanche s'était empressée d'assurer à la Chine que sa position en la matière n'avait pas changé.

Dans son entretien à Fox News, Donald Trump a expliqué qu'il aurait été "très irrespectueux" de ne pas prendre l'appel de la présidente taïwanaise, précisant que leur échange avait été "court" et "plaisant".

"Pourquoi un autre pays devrait-il pouvoir me dire que je ne peux pas prendre un appel?", a-t-il demandé.

Donald Trump choisit un banquier de Goldman Sachs pour son Conseil économique

Le prochain président américain Donald Trump a choisi lundi le numéro deux de la puissante banque d'affaires Goldman Sachs, Gary Cohn, pour diriger son Conseil économique.

Gary Cohn "aidera à concevoir des politiques économiques qui feront augmenter les salaires, mettront fin à l'exode des emplois à l'étranger et donneront naissance à de nouvelles opportunités pour les Américains qui rencontrent des difficultés", a affirmé M. Trump dans un communiqué. "Il a une large compréhension de l'économie et utilisera toute son expérience pour s'assurer que les Américains seront de nouveau vainqueurs".

Gary Cohn, 56 ans, va diriger l'influent Conseil économique national (NEC) de la présidence américaine, une institution créée en 1993 par le président Bill Clinton.