La Maison Blanche juge qu'un retour en arrière serait préjudiciable tant pour les Cubains que pour les Américains. A quelques semaines du départ de Barack Obama, le gouvernement sortant cherche à pérenniser l'une de ses initiatives les plus marquantes.
Or, les principales mesures ayant été prises par décret présidentiel, Donald Trump pourra les défaire à sa guise. Le président élu a prévenu à plusieurs reprises qu'il n'hésiterait pas à revenir sur les accords conclus avec Cuba, notamment sur l'assouplissement de certaines restrictions pesant sur les voyages, le commerce et la finance.
Recul politique
"Cuba a été et sera sur la liste des sujets que Barack Obama défendra comme ayant été la meilleure approche pour défendre les intérêts américains", a déclaré Ben Rhodes, conseiller-adjoint à la sécurité nationale de Barack Obama.
Selon lui, l'annulation des accords conclus avec La Havane permettrait de renforcer à Cuba les partisans de la ligne dure.
reuters/br