Le 6 octobre, le parlement catalan, dominé par les indépendantistes, avait voté à la majorité - 72 voix sur 135 - la proposition du président régional, Carles Puigdemont, de tenir ce référendum en septembre.
Le président de la Catalogne a pris ses fonctions en début d'année avec une feuille de route claire: mettre en place les institutions nécessaires à l'indépendance de sa région à la mi-2017.
Suspension provisoire
Dans un communiqué de presse, "le tribunal constitutionnel suspend provisoirement la résolution du parlement de Catalogne qui prévoit un référendum en 2017", avant de se prononcer définitivement dans un délai de cinq mois.
Le Tribunal constitutionnel rappelle également à Carles Puigdemont, à la présidente du parlement régional, Carme Forcadell, et aux autres responsables régionaux leur "devoir d'empêcher ou de paralyser toute initiative qui suppose d'ignorer ou d'éluder la suspension" du référendum.
Madrid refuse l'option du référendum d'autodétermination, invoquant la Constitution.
ats/ruff