"Les institutions ont conclu que les actions du gouvernement grec semblent ne pas être en ligne avec nos accords", écrit le porte-parole du président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem. Les mesures du Premier ministre grec Alexis Tsipras portent sur les petites retraites et la hausse de la TVA.
Les institutions concernées sont le FMI, la Commission européenne, la BCE, et le Mécanisme européen de stabilité (MES) qui supervise les prêts à la Grèce de la zone euro.
Léger toilettage
Les ministres des Finances de la zone euro avaient accordé le 5 décembre à la Grèce un léger toilettage de sa dette.
Trois jours plus tard, Alexis Tsipras avait annoncé le rétablissement d'un 13ème versement annuel, supprimé lors de précédentes mesures d'austérité, pour les plus basses pensions de retraite, ainsi qu'un report de la hausse de la TVA sur les îles de l'est égéen, où s'entassent actuellement plus de 16'000 migrants et réfugiés, "tant que dure la crise des réfugiés".
afp/rens