"Il faut bien se rendre compte que les journalistes ne sont pas les seuls mal informés", explique le journaliste dans l'émission qui sera diffusée dimanche sur RTS Un à 12h15, à propos de la situation syrienne. Il estime que, si on décrypte ce que disent les Nations unies ou les pays voisins, "on croit savoir ce qu'il se passe", alors que les détails de chaque opération nous échappent en grande partie.
Quant aux réseaux sociaux, sur lesquels circulent des témoignages en direct d'Alep assiégé, il met en garde: "Ca permet de comprendre ce qu'il se passe, c'est aussi une formidable manière de se perdre", tant y sévit une puissante propagande, émanant de toutes les parties au conflit.
Le laisser-faire de l'Occident
Alors que les appels à une intervention extérieure se multiplient en Syrie et dans le monde, Luis Lema estime que l'Occident n'est pas resté totalement passif. Simplement, estime-t-il, "il a laissé le travail aux pays du Golfe et aux pays voisins". Une position en retrait qui s'explique notamment par la situation de Barack Obama, élu en partie sur un programme de désengagement militaire des Etats-Unis.
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